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Écrire un roman, c'est voyager dans l'imaginaire. Mais l'inspiration se nourrit de la réalité.Époques, lieux, personnages ou intrigues, les racines d'un roman sont profondes. Explorez mes CHEMINS D'ÉCRITURE.Quand on écrit, on lit beaucoup. Mes coups de cœur sont sur L'ÉTAGÈRE DU HAUT.Pour les news de mon univers littéraire, c'est l'ACTUALITÉ.Et pour les plus curieux, ouvrez L'AUTRE PORTE. Bonne lecture...

On en parle sur le web : EmiLucie

12/10/2020

On en parle sur le web : EmiLucie

POURQUOI CE LIVRE ?

J’ai fait une demande de service presse via le site NetGalley. J’ai été attiré par la superbe couverture de ce roman.

Merci aux éditions LIBRINOVA pour ce merveilleux voyage.

MON AVIS

L’histoire se situe sur une île bretonne, l’île de Kérouec.

Lors de l’année 1968, un cirque débarque sur l’île pour y donner une unique représentation. Nul ne sait comment le cirque a pu arriver jusque là, mais cette soirée entraînera de grandes perturbations sur la vie de l’île. Les habitants au lieu de mourir se retrouvent plongés dans un coma inexpliqué. L’événement fait la Une des informations nationales pour ensuite retomber dans l’anonymat. Le prologue nous narre ce bouleversement et fait appel au folklore breton. Ici, la mort est une personne réelle : l'Ankou.

En 2018, une jeune médecin Flore arrive tant bien que mal sur l’île pour établir un bilan de santé de Tristan Kerjean, ancien capitaine à la dérive. Son esprit vogue dans le passé. Elle est accueillie par Anaël, majordome de la famille Kerjean. Personnage au combien énigmatique dont on ne connaît pas l’âge.

Le récit alterne entre les découvertes que Flore fait sur la famille Kerjean  et les pensées plus ou moins délirantes de Tristan. Son esprit est bloqué dans le passé à l’époque où le fameux cirque est venue sur l’île.

Au fil de la lecture, les mystères de l’île sont dévoilés, passé et présent s’entremêlent pour mieux se rejoindre dans un final éblouissant.

J’ai lu ce roman d’une traite et n’ai pas réussi à le lâcher. Les transitions entre les deux époques de l’histoire sont très fluides, on glisse d’une époque à une autre sans s’en rendre compte. L’auteur a fait preuve d’une très grande habilité pour relier ces deux récits. Cette histoire d’amour contrariée mêlée à un brin de vengeance m’a envoûtée. L’auteur nous offre un magnifique conte onirique empreint de poésie et de mélancolie. Le style de l’auteur m’a beaucoup fait penser à la manière de conter de Neil Gaiman. J’ai également trouvé que les descriptions de l’auteur sont très cinématographiques. L’auteur nous propose un monde onirique mélange de Moulin rouge, Tim Burton et d’Une sirène à Paris. Un vrai délice.

 

EN BREF

Cette fable onirique est un véritable coup de coeur. L’auteur entremêle folklore breton, créatures de cirque, amour et vengeance avec une très grande habilité.

 

C’EST UN PEU COMME

"Le Faucheur" de Terry Pratchett : la Mort est renvoyée et les gens ne meurent plus.